L’Afrique prend conscience des dangers de la cybercriminalité

Source: rfi Afrique

« Il y a encore un travail à faire sur le fait que la cybersécurité est un investissement. Certes, elle a un coût, mais c’est un investissement. Et il vaut mieux se prémunir du risque que de devoir ensuite payer les pots cassés. C’est pour cela que l’Institut propose une stratégie basée sur le risque plutôt que sur la réaction à une menace ou un incident pour que tous puissent se prémunir et se défendre, quand il le faut. » — Nathalie Kienga

« La cybersécurité peut encore sembler être un sujet de science-fiction », or, ça ne l’est plus, selon Nathalie Kienga qui vient de créer à Kinshasa l’Institut de la cybersécurité et de la sécurité des systèmes informatiques. Pour elle, les PME africaines, contrairement aux banques ou aux assurances, n’investissent pas assez dans la cybersécurité. 

En Europe, le mois d’octobre est celui de la sensibilisation à la cybersécurité. La criminalité informatique a occasionné dans le monde, l’an dernier, plus de 1 000 milliards de dollars de pertes. En Afrique, les entreprises commencent à peine à prendre conscience des dangers et de la nécessité de protéger les systèmes informatiques []