Source: RFI
Plusieurs initiatives ont vu le jour pour aider les journalistes à faire face au cyber-harcèlement, en Afrique comme ailleurs. Les femmes de médias, particulièrement visées par les « trolls », disposent, elles aussi, de différentes ressources pour se défendre.
Insultes, intimidations, menaces de mort, lynchage sur les réseaux sociaux… Le phénomène du cyber-harcèlement des journalistes est devenu si inquiétant qu’il a été documenté par Reporters sans frontières (RSF) comme une entrave sérieuse à la liberté de la presse. Un rapport a notamment passé au crible 32 pays, dont l’Algérie et l’Egypte, ainsi que des réseaux sociaux décrits comme de « nouveaux terrains de répression » en Afrique subsaharienne. Certains États ne se contentent pas de couper Internet en période électorale. Ils jouent aussi au Big Brother, comme l’Ouganda et l’Éthiopie par exemple, gardant l’œil sur les comptes Facebook, Twitter et Instagram, et employant des armées de commentateurs pour faire taire les voix critiques.