Source: La Nouvelle Tribune
Dans le monde, en deux ans depuis 2019, plus de 782 millions de nouveaux internautes ont été enregistrés, suscitant ainsi un intérêt accru pour la cybercriminalité. Un rapport de l’ONU de 2020 fait état d’une augmentation de la cybercriminalité, avec 7 000 violations de données enregistrées pour la seule année de 2019, exposant plus de 15 milliards d’enregistrements. Le coût de telles violations devrait dépasser les 5 000 milliards de dollars d’ici 2024. Face à ces sombres prévisions, les experts lancent des mises en garde sur le fait que l’Afrique, tout comme le reste du monde, devrait examiner de manière objective des solutions susceptibles de lui permettre de garder une longueur d’avance.
Cette semaine, alors que le monde célébrait la Journée pour un Internet plus sûr, il a été impossible d’occulter les réalités statistiques concernant la pénétration d’Internet en Afrique, qui s’élève actuellement à 22 %. Bien que se trouvant très loin derrière le reste du monde, 22 % des 1,4 milliard d’Africains représentent le nombre considérable de personnes dont Internet façonne la vie au quotidien ponctuée de transactions financières, d’achats, de déplacements à l’aide de cartes, de rapports avec des amis, la famille et les proches, de travail, de divertissements, entre autres activités.