Source: RFI
Des groupes prorusses orchestrent diverses campagnes de désinformation sur les réseaux sociaux en utilisant de faux profils ou des comptes piratés pour dépeindre l’Ukraine comme un simple pion aux mains des Occidentaux. Mais les grandes entreprises américaines et européennes du web ont décidé de passer à la contre-offensive afin d’expurger de leurs plateformes, cette avalanche de fausses informations.
Les grands réseaux sociaux ont pris des mesures pour restreindre la diffusion des messages des médias publics russes et toute forme de propagande émanant de groupes d’influenceurs en ligne pro-Poutine. Meta, la maison mère de Facebook, d’Instagram et de WhatsApp a annoncé ainsi avoir démantelé une opération de désinformation prorusse de grande envergure, qui utilisait de faux comptes Facebook pour tenter de diffuser massivement des articles anti-Ukraine.
Les géants de la tech mobilisés pour faire face à la propagande russe
La firme indique avoir mis en place un centre d’opérations spéciales composé « d’experts », notamment avec des locuteurs natifs russes et ukrainiens, pour surveiller sa plateforme en temps réel. Mais les actions pour contraindre les trolls de Poutine à stopper leur guerre d’influence ne s’arrêtent pas seulement aux pages Facebook. La fonction « média à vue unique » a également été activée sur WhatsApp afin de permettre aux utilisateurs de la messagerie cryptée d’envoyer des photos ou des vidéos depuis l’Ukraine qui disparaissent après la consultation confidentielle de leurs destinataires. Par ailleurs, la fonction « messages éphémères » de WhatsApp est activé par défaut pour les abonnés ukrainiens, les nouvelles discussions seront alors effacées automatiquement après 24 heures.