Source: Jeune Afrique
Lors du premier sommet continental sur la cybercriminalité, le chef de l’État togolais a appelé à harmoniser les politiques de lutte contre un fléau qui coûte à l’Afrique plusieurs milliards de dollars par an, et ralentit sa croissance.
Initialement prévu en octobre dernier, le sommet sur la cybersécurité s’est ouvert ce mercredi 23 mars, au Centre international des conférences de Lomé, sous le patronage du président Faure Gnassingbé.
Coorganisé par le Togo et la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), cet événement de deux jours a pour objectif d’aider les décideurs politiques et économiques à mieux comprendre les préoccupations croissantes dans les domaines de la cybersécurité et de la cybercriminalité en Afrique, et la nécessité d’améliorer la robustesse des systèmes informatiques pour la protection des institutions et des citoyens. Il s’agit également d’inciter chaque gouvernement africain à s’engager à mettre en place une stratégie politique et un cadre juridique national de cybersécurité.