Jeudi 29 juin, les députés gabonais ont adopté un important projet de loi relatif à la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité. Ce texte, qui a été transmis au Sénat mardi 4 juillet, s’inscrit dans un mouvement plus large visant à faire du Gabon un pays soucieux de la sécurité numérique.
C’est dans la salle des plénières du palais Omar Bongo Ondimba, mardi 4 juillet, que le ministre de l’Économie numérique, Jean Pierre Doukaga Kassa, a défendu son projet de loi sur la cybersécurité face aux sénateurs membres de la commission des affaires culturelles, sociales et de la communication. Et pour cause, après l’adoption de ce texte par l’Assemblée nationale, c’est désormais au tour de la haute chambre du Parlement de l’examiner en profondeur.
Ce projet de loi a pour ambition de renforcer la cybersécurité à la fois des utilisateurs et des infrastructures numériques et a pour principal objectif d’intensifier la coopération du Gabon avec la communauté internationale. C’est pourquoi il insiste sur l’importance de la coopération judiciaire internationale en matière de cybercriminalité et vise à élaborer un cadre réglementaire conforme aux normes en vigueur dans les communautés économiques dont est membre le Gabon.
Ce texte s’inscrit dans un mouvement plus large visant à faire du Gabon un pays soucieux de la cybersécurité. Ainsi, le jour de l’adoption dudit projet de loi par l’Assemblée nationale, Jean Pierre Doukaga Kassa a reçu une délégation de la société indienne Shapoorji-Pallonji afin de signer un mémorandum d’entente ayant pour objet un projet de construction d’un datacenter national au Gabon. Ce projet, s’il aboutit, permettra d’améliorer la sécurité des données dans le pays.
Aussi, comme le précise le communiqué rendant compte de cette rencontre, « dans son intervention, Monsieur le Ministre a rappelé à la partie indienne, la volonté des plus hautes autorités gabonaises, en tête desquelles le Président Ali BONGO ONDIMBA, qui vise à faire du Gabon un Hub du Numérique dans la sous-région d’Afrique centrale ».
Pascal C-M