Lors de la 8e édition du Huawei Connect qui s’est tenue du 20 au 22 septembre à Shanghai, Terry He, président de Huawei Northern Africa, a annoncé un investissement de 200 millions de dollars dans le cloud africain. De quoi accélérer la transformation numérique du continent.
Cet important investissement sera effectué au cours des cinq prochaines années et concernera principalement la construction, en Égypte, du premier centre de cloud public africain. Ce centre desservira toute l’Afrique du Nord et offrira plus de 200 services cloud.
En outre, cet investissement fait partie d’un programme plus global intitulé « Avenir Intelligent » dédié à la région Afrique du Nord et englobant les 28 pays du continent au-dessus de l’équateur.
Ce grand programme d’investissement s’élève à hauteur de 430 millions de dollars et concerne, en plus du cloud, 200 millions de dollars pour soutenir 200 partenaires logiciels locaux et renforcer 1 300 partenaires de distribution ainsi que 30 millions de dollars pour former 10 000 développeurs locaux et 100 000 professionnels du numérique. Ainsi, cela permettra de créer une main-d’œuvre qualifiée stimulant la transformation numérique dans la région.
« Chaque évolution technologique est le fruit de la persévérance, de l’exploration et de l’investissement. […] Pour accélérer encore davantage l’intelligence régionale, Huawei continuera d’investir dans la technologie, les écosystèmes et le développement des talents .[…] Unissons nos efforts pour contribuer à l’avènement d’un monde intelligent en Afrique, accélérant ainsi la réalisation des aspirations des populations en la matière » a déclaré Terry He.
Cet investissement dans le cloud est une aubaine pour la région Afrique du Nord quand on sait, selon les données de Xalam Analytics de 2020, que l’Afrique du Sud est le hub du cloud africain en captant environ 70% du marché continental grâce à la présence d’Azur et d’Amazon Web Services. De plus, il permettra de stimuler le marché africain des datacenters, essentiels au cloud. Actuellement, l’Afrique possède à peine plus de 1 % des datacenters dans le monde.
Pascal C-M