Après le Nigeria, le Rwanda, le Mozambique, le Kenya, le Malawi et la Zambie, le Bénin est le septième pays africain à pouvoir bénéficier du service de Starlink, fournisseur d’accès à Internet par satellite de la société SpaceX appartenant à Elon Musk.

C’est vendredi 3 novembre que le compte X de Starlink a annoncé la nouvelle : « L’internet à haut débit de Starlink est maintenant disponible au Bénin ». Fier de son opération, Elon Musk a aussitôt retweeté l’annonce : « Starlink désormais autorisé au Bénin ! » a-t-il écrit.

Le service devrait coûter 30 000 FCFA (48,66 $) par mois. À cela il faut ajouter des frais de matériel s’élevant à 400 000 FCFA (environ 650 $) ainsi que des frais d’expédition et de traitement de 15 000 FCFA. En outre, les utilisateurs devront aussi payer 3 125 FCFA par mois à l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP). Selon la société Starlink, des négociations sont en cours avec le régulateur pour réduire ces tarifs.

Sur son site internet, Starlink  se décrit comme « la première et la plus grande constellation de satellites au monde utilisant une orbite terrestre basse pour fournir un Internet à haut débit capable de prendre en charge le streaming, les jeux en ligne, les appels vidéo, et bien plus encore. »

En fournissant une couverture internet sur tout le territoire du Bénin, l’arrivée de Starlink permettra au pays de réduire sa fracture numérique et donc de stimuler sa croissance économique. Selon les dernières statistiques fournies par l’ARCEP en mars 2023, les Béninois sont connectés surtout grâce à leur téléphone mobile puisque le pays compte 10,14 millions d’abonnés aux services d’Internet mobile. Néanmoins, le nombre d’abonnés à l’Internet fixe reste faible : seulement 24 641.

En pleine expansion africaine, Starlink prévoit de fournir ses services à 23 pays africains d’ici la fin de l’année 2023. Et pour cause, la société ne cache pas ses ambitions : elle souhaite offrir un accès Internet haut débit à toute la planète, y compris dans les zones les plus reculées.

Pascal C-M