Source: Africa Presse
Lors des VIes Assises africaines et francophones de l’intelligence économique (AAFIE), organisées à Paris par François Jeanne-Beylot (Troover) à l’Association du Notariat francophone, un atelier animé par Denis Deschamps (CPCCAF) a réuni Éric Adja (AFRIA), Didier Simba (CESIA) et Esso Dong Djofalo, consultant, pour évoquer les enjeux africains liés à l’Intelligence artificielle, à la Blockchain et à la cybersécurité.
Éric ADJA, Président de l’Agence francophone de l’intelligence artificielle (AFRIA) a tout d’abord rappelé les grands enjeux de l’Intelligence artificielle en Afrique, étant entendu que l’IA doit être comprise comme le processus mis en place pour rendre la donnée intelligible, afin de la valoriser (interprétation pour prise de décision). Fondée sur l’utilisation d’ordinateurs – qui ne sont pas autre chose que des robots et des algorithmes permettant le traitement de grandes masses de données –, l’IA correspond en fait à de l’informatique augmentée par des machines apprenantes au «fil de l’eau» (évolution vers des outils conversationnels comme les «chatbots» pour répondre aux demandes des clients).