Pour financer son « projet d’autoroute numérique » (Kenya Digital Superhighway Project) visant à accélérer la transformation numérique du pays, le gouvernement kényan sollicite un soutien financier de la Banque mondiale.
C’est pourquoi le ministre des TIC et de l’Économie numérique, Eliud Owalo, a reçu, lundi 6 mars, une délégation de la Banque mondiale composée de Tim Kelly, expert en politique des TIC, et d’Isabel Neto, responsable du développement numérique de l’Afrique de l’Est.
Lors de cette réunion a été évoqué le montant du financement sollicité par le Kenya afin de mettre en œuvre le Digital Superhighway Project : il s’élève à environ 600 millions de dollars. Et pour cause, ce projet est ambitieux.
En effet, il prévoit d’étendre la couverture du réseau de fibre optique à l’ensemble du pays grâce à la pose de 100 000 kilomètres de câbles. Cela permettrait la création de 25 000 points d’accès Wi-Fi et de « villages numériques intelligents » (Digital Village Smart Hubs) dans chacune des 1450 circonscriptions du Kenya. Aussi, il planifie la numérisation de plus de 5 000 services administratifs de l’État dans les mois qui viennent.
Enfin, ce projet qui s’inscrit dans le cadre du Plan national de digitalisation (2022-2032) annoncé par le président William Ruto en octobre 2022 et approuvé le 30 janvier dernier permettrait, selon le gouvernement, de créer au moins 1,5 millions d’emplois.
Pascal C-M