Nigeria : 52,5 millions $ pour réduire la fracture numérique

Le gouvernement nigérian souhaite réduire la fracture numérique du pays. C’est pourquoi il a décidé d’investir 52,5 millions $ pour fournir une connexion Internet gratuite dans de multiples lieux publics.

Comme l’a révélé, mercredi 29 mars, le ministre des Communications et de l’Économie numérique, Isa Ali Pantami, le gouvernement nigérian a pris la décision d’investir 24,2 milliards de nairas (52,5 millions USD) dans la fourniture d’Internet haut débit gratuit pour 75 lieux publics. Parmi ces lieux publics demeurent 43 universités, 20 aéroports et 6 marchés.

« Nous voulons nous assurer que les étudiants et le personnel bénéficient d’un accès illimité à l’Internet. Pour les aéroports, nous connaissons la difficulté d’atterrir sans connexion », a expliqué le ministre. Il a ajouté que « pour le marché, il s’agit de soutenir les entreprises axées sur l’innovation qui sont défendues par le Massachusetts Institute of Technology, où nous essayons de donner une visibilité mondiale à nos innovateurs, à nos micro, petites et moyennes entreprises, de sorte que leur marché ne soit pas rétréci et limité à nos communautés locales ».

Selon Isa Ali Pantami, la mise en œuvre de ce projet sera effectuée par la Nigerian Communications Commission (NCC) et durera entre quatre à cinq mois. De plus, ce projet s’inscrit dans le cadre de la Politique stratégique nationale en matière d’économie numérique 2020-2030 visant à accélérer la transformation numérique du pays. Parmi les « 8 piliers pour accélérer le développement de l’économie numérique nigériane » se trouve l’objectif de « déploiement d’infrastructures fixes et mobiles pour approfondir la pénétration de la large bande dans le pays ».

Ce financement est la deuxième phase d’un projet d’infrastructure à large bande. La première phase a profité à un collège fédéral d’éducation, 20 marchés et 17 universités. Aussi, il contribue à l’objectif du Plan national du haut débit du Nigeria 2020-2025 visant à porter à 70 % le taux de pénétration du haut débit dans le pays.

Pascal C-M