Selon une récente enquête de Kaspersky sur les paiements numériques, 37 % des personnes interrogées au Nigeria ont subi des pertes financières liées à des cyberattaques lors de l’utilisation de services bancaires en ligne et de portefeuilles mobiles.
Aussi, comme l’indique un communiqué de presse de Kaspersky publié lundi 24 avril, ces attaques s’appuient généralement sur des méthodes d’ingénierie sociale. De plus, elles visent très souvent à voler des informations comme des numéros de cartes de crédit et des identifiants de connexion.
Parmi ces 37% de victimes, 97 % ont perdu jusqu’à l’équivalent de 1 000 USD et 3 % ont perdu l’équivalent de plus de 1 000 USD. Cela a des conséquences psychologiques : 60% de ces cybervictimes ont déclaré être très anxieuses concernant le remboursement de leur argent et 43 % ont désormais moins confiance dans les fournisseurs de paiements numériques.
De plus, par peur de revivre un tel incident, 80 % se disent désormais plus vigilants et 65 % ont installé des solutions de cybersécurité sur leurs appareils infectés.
Etant donné ces chiffres significatifs, Emad Haffar, Responsable des experts techniques chez Kaspersky, a observé qu’« il est de plus en plus important de savoir comment interagir en toute sécurité avec les technologies émergentes, y compris les services bancaires en ligne et les portefeuilles mobiles. Et toutes les parties prenantes, comme le gouvernement, les fournisseurs de paiements numériques, les utilisateurs et même les entreprises de cybersécurité doivent s’unir pour créer un écosystème de paiement durable et sécurisé ».
Enfin, Kaspersky suggère plusieurs techniques pour ne pas être victime de tels cyberincidents. Par exemple, la société de cybersécurité conseille d’éviter de recourir aux réseaux Wi-Fi publics pour les transactions en ligne et encourage l’utilisation de cartes bancaires dotées d’un montant de paiement plafonné et réservées spécialement aux paiements numériques.
Pascal C-M