Depuis quelques années, la République démocratique du Congo accélère sa transformation numérique conformément à son « Plan National du Numérique » lancé en 2019. Celui-ci prévoit, à l’« horizon 2025 », de faire du numérique « un facteur important de soutien à la modernisation de l’État, à la croissance économique et au progrès social ». Pour poursuivre cet objectif, le gouvernement a récemment noué contact avec la société sud-africaine GUMA, experte en digitalisation.
Jeudi 4 mai, le ministre du numérique, Désiré-Cashmir Kolongele, a reçu en audience une délégation de la société GUMA afin de mieux comprendre les procédés de dématérialisation des services administratifs grâce au numérique.
Comme l’a observé le Directeur Exécutif de GUMA, Maphum Nxumalo, « nos échanges avec le Ministre ont essentiellement tourné autour de la digitalisation. Plus précisément sur le procédé qui entre en ligne de compte dans la suppression de l’usage du papier et comment basculer dans l’ère numérique ».
« Nous avons échangé sur la gouvernance numérique de l’écosystème congolais, sur comment rendre les informations publiques faciles d’accès à la population », a-t-il ajouté.
Ces échanges ont été fructueux et constructifs puisque le communiqué rendant compte de cette rencontre précise que Maphum Nxumalo « a indiqué qu’avec le Ministre, ils ont partagé leur expérience dans le secteur de tech et du numérique tout en entrevoyant des moyens possibles pouvant contribuer aux efforts fournis par la RDC pour rendre effectif le processus de digitalisation. » Ainsi, la société GUMA participera très probablement à la mise en œuvre de la stratégie de développement numérique du pays.
Selon le « Plan National du Numérique », cette stratégie de développement numérique repose sur 9 objectifs :
▪ la mise en place et la modernisation des infrastructures
▪ l’extension de la couverture des télécoms et de l’accès au numérique
▪ la sécurisation des voies et accès aux contenus numériques
▪ la transformation numérique des administrations et des entreprises
▪ l’exploitation des plateformes des technologies financières
▪ l’amélioration du capital humain
▪ la production, la promotion, l’hébergement et la sauvegarde du contenu national
▪ le suivi et l’appropriation des progrès technologiques du Numérique
▪ la promotion du numérique par les politiques publiques
Pascal C-M