L’Algérie et l’Égypte renforcent leur coopération dans le domaine des TIC

Lundi 19 juin, le ministre égyptien des Communications et des Technologies de l’information, Amr Talaat, et le ministre algérien des Services postaux et des Télécommunications, Karim Bibi Triki, se sont rencontrés au Caire afin de discuter des moyens permettant de renforcer leur coopération dans le secteur du numérique. Cette rencontre a porté ses fruits puisqu’un mémorandum d’entente a été signé par les deux parties.

Lors de cette rencontre, « des discussions approfondies ont […] eu lieu sur les moyens de faire progresser la coopération et l’échange d’expériences dans un certain nombre de domaines liés aux services postaux, à l’infrastructure numérique, à la réglementation des télécommunications, à l’industrie des centres de données, au développement de l’industrie des technologies de l’information et au soutien à l’innovation technologique et à l’entrepreneuriat » informe le communiqué publié par le ministère égyptien en charge des TIC.

De plus, les deux ministres ont annoncé leur intention de construire deux nouveaux câbles sous-marins à fibre optique d’ici 2025 afin de fortifier l’infrastructure numérique commune à l’Algérie et l’Égypte. L’exploitation de ces câbles débuterait d’ici 2025 et porterait à quatre le nombre de ce type d’installations reliant les deux pays.

Ces discussions bilatérales ont été couronnées par la signature d’un mémorandum d’entente visant « à établir un cadre général à même de renforcer la coopération et d’élever le niveau de partenariat entre les deux pays frères dans les domaines étroitement liés au développement des secteurs des télécommunications, des technologies de l’information et de la communication et des services postaux, afin de parvenir au développement des deux pays » comme l’indique le communiqué du ministère égyptien des Communications et des Technologies de l’information.

« Le contenu de ce mémorandum est axé sur l’échange d’expertise et d’expérience et le partage de pratiques et de solutions dans un certain nombre de domaines de coopération, tels que : l’organisation du secteur, y compris ses aspects législatif et réglementaire, ainsi que la cybersécurité, la préparation et la gestion des urgences, le renforcement de la confiance dans l’utilisation des technologies de l’information et de la communication » précise le même communiqué.

Pascal C-M